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Aleksei Von Lyovitch › « I remember the moment it all started »

Aleksei Von Lyovitch
Aleksei Von Lyovitch
Messages : 318
Date d'inscription : 12/02/2013
Asservissement : Emprise sur Youri.

Identité
Race: Vampire
Orientation: Hétérosexuelle.
Âge: 21 ans.

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MessageSujet: Aleksei Von Lyovitch › « I remember the moment it all started » Aleksei Von Lyovitch › « I remember the moment it all started » EmptyLun 23 Nov - 17:59




Aleksei Von Lyovitch
ft. Various
Nom : Von Lyovitch.
Prénom : Aleksei.
Âge : 21 ans.
Date de mort ou mutation : 1027.
Sexe : ♀.
Nationalité : Russe.
Lieu de naissance : Saint-Pétersbourg
Orientation : Hétérosexuelle.
Race : Vampire.
Rang : Sang-pur, deuxième vampire du monde.


Pseudo : Rose.
Âge : 25 ans.
Sexe : ♀.
Avis : Meh.
Arrivée ici : Fondatrice.
Code du règlement : J'ai écris ce réglement.
C'est mon dernier mot Jean-Pierre : Yes Sir.
•Le vingt et un décembre neuf-cent six. Un cri retentit dans la demeure en bois, dans l’impasse d’une ruelle de la ville russe. À Saint-Pétersbourg, une famille noble, très proche de la principauté Russe de l’époque, à mis au monde deux charmant enfants. Après maintes et maintes reprises, les Von Lyovitch avaient tentés d’assurer leur descendance, en vains. Kayah, la femme du conseiller Alexis Alexandrovitch, alors âgée de vingt-deux ans, n’arrivait pas à tomber enceinte. Mariée par ses parents, elle était heureuse de faire partie d’un monde aisé, princier, et de pouvoir jouir des plaisirs et des avantages du mariage. Mais son bonheur ne fut complet que lorsqu’elle apprit qu’elle attendait un enfant. Pendant les premiers mois de sa grossesse, tout se passa à merveille. Vladimir 1er en personne confia ses louanges à la famille. Cependant, quand arriva le septième mois de la gestation, madame Karenin fut frappée par la maladie. La médecine de l’époque, ne permettant pas de soigner celle-ci, elle fut contrainte de demeurer souffrante. Et c’est en donnant la vie à ses jumeaux, que Kayah poussa son dernier cri, son dernier souffle. Impuissant, et écrasé par le poids de la tristesse, le père se donna la mort, quelques semaines plus tard. Les nourrissons, alors orphelins, eurent droit à la bonté et à la faveur du souverain. Celui-ci, charmé par la beauté et la pureté de la fillette, décida de prendre l’enfant dans son palais, lui donnant le nom d’Aleksei Von Lyovitch. Les gouvernantes l’élevèrent, telle une héritière de la couronne, lui inculquant les manières et les qualités requises d’une héritière au trône. Pour ce qui est du garçon, il fut nommé Nikolai, et fut placé sous la garde des cuisinières du palais, ainsi que du reste des femmes de chambres. Jusqu’au jour où il est eu l’âge de se battre, et entra dans l’armée de Russie.

•La princesse, grandissant dans la luxure et la richesse, était une enfant à la fois joueuse, et excessivement charmante. S’amusant dans les jardins le jour, séduisant les ducs, les princes et les nobles le soir venu, lors des bals donnés par la cour. Plus elle grandissait, plus sa beauté devenait pure. Elle apprit à se servir de cet atout, séduisant alors la plupart des hommes de son entourage, afin d’arriver à ses fins. Par ses charmes, elle se détourna de la voix qu’elle aurait du suivre, lentement. Le poison de la manipulation s’insinua en elle, et son âme s’assombrie au fil des années, tandis que pour son frère, les jours allaient en s’illuminant, enfant prodige et pourtant ignorés. Vladimir 1er, n’acceptant pas de voir sa précieuse enfant tombée dans l’obscurité, continua de la gâter, et de la choyer. Enfant illégitime, ou non, elle représentait beaucoup d’espoirs, aux yeux du souverain. Ne cessant de charmer les femmes, et de séduire les hommes, elle finit par attirer les regards, la convoitise, l’envie. Lorsqu’elle atteint l’âge de seize ans, la jeune demoiselle participa à son premier bal. Elle qui y avait assisté depuis sa plus tendre enfance, elle scintilla de mille feux, au centre de la piste. Son éloquence était sans défauts, affichant ses manières et son savoir-faire avec joie et malice. Les cavaliers s’enchaînant, les heures défilants, tous les conviés étaient ensorcelés par la beauté de l’adolescente. Tandis qu’elle partageait une conversation avec la duchesse Julianovitch, son attention fut portée par l’arrivée d’un homme dans la grande salle. Le compte Petrova. Elle n’avait jamais eu vent de ce nom, pas plus qu’elle ne se souvenait de ce visage.

•Un homme âgé d’une vingtaine d’années. Lieutenant dans l’armée, charmeur dans la vie. Il était le neveu de la duchesse. N’ayant d’yeux que pour lui, elle partagea une longue valse entre ses doigts, tandis que ses émotions se bouleversaient au sein de la jeune fille. Ils ne se quittèrent pas de la soirée, partageant de longues conversations, s’émouvant l’un de l’autre. Khaliev Petrova était un homme respecté, malgré ses attitudes peu recommandées, et non tolérées par l’ensemble des monarques. Il aimait séduire, connaissait ses points forts, et se faisait une joie de s’en servir. Il passait rarement ses nuits seul, et profitait pleinement de la présence de la gente féminine, sans se cacher de ses actes. Proposant alors à la princesse d’aller se balader dans le jardin principal, celle-ci ne put se contraindre à refuser l’invitation. Partant tous deux dans l’obscurité de la nuit, sous les regards peu approbateurs de la duchesse et du souverain. Une fois à l’abri des jugements, ils devinrent plus joueurs. Se cherchant, se tournant autour, dans un cercle vicieux de désir, de passion, et d’envie, sans fin. Ils finirent par s’unir, en cette nuit. Entrelaçant leurs deux corps, dans un moment de tendresse, une tempête de plaisir. Ce fut là les heures les plus délicieuses de toute la vie d’Aleksei, tout comme ceux Khaliev, bien qu’il ne l’avoue pas. Et qu’il ne l’avouerait jamais.

•En se réveillant le lendemain, la demoiselle était bien évidemment seule, sous ses draps. Il n’y avait pas de mot, pas de message. Les semaines passèrent, et aucunes nouvelles ne lui étaient parvenues. Elle pensa alors être une simple conquête, à ses yeux, et fut prise de chagrin. Le sourire disparu de son visage, et elle perdue toutes joies de vivre. Elle restait dans ses appartements, les rideaux tirés sur les fenêtres. Elle refusait de manger, et maigrissait à vue d’œil. Les domestiques remarquèrent alors un phénomène étrange. L’abdomen d’Aleksei gonflait, au fil des jours, des semaines. Sa peau se tendant légèrement, créant une courbe sur le bas ventre de celle-ci. Les gouvernantes, préférant garder leurs inquiétudes pour elles, n’en parlèrent pas. Malgré tout, quand Nikolai revint d’une de ses croisades, il ne put ignorer les changements qui affectaient sa sœur. Même si la distance frappait les jumeaux, lui n’avait jamais cessé de veiller sur sa sœur. Espérant lui aussi se tromper sur la provenance de cette forme qui se créée inévitablement. Valdimir, remarquant le changement d’attitude de sa très chère enfant, comprit rapidement le chagrin qui l’emplissait, les émotions qui la tourmentaient. Ne pouvant se résoudre à laisser la jeune femme dans la douleur et le doute, il décida, une fois de plus, d’agir aveuglément pour le bonheur de celle-ci. Invitant alors la duchesse Julianovitch à participer à déjeuner d’été. Insistant sur la présence de son neveu, fortement requise par le souverain. Les semaines passèrent, et c’est près de cinq mois après leur rencontre que le jour du déjeuner eu lieu. La belle, n’était que très rarement sortie de sa chambre, et malheureusement, son ventre avait amplement croît.

•Le matin du jour tant attendue, les corsages ne pouvaient être envisagés. Les servantes en avaient la certitude, Aleksei portait un enfant en elle. Enceinte de cinq mois et quelques semaines, plus exactement. La vêtant alors du robe d’été blanche, le jupon ample au-dessus de l’abdomen, des écrus le recouvrant. Permettant alors de cacher la forme courbée de son ventre. Arrivant dans le jardin, elle attira le regard. Son teint était pâle, ses cheveux noirs étaient ternes. Elle avait l’air d’être malade, atteinte par la maladie. S’installant autour de la tablé,  aux côtés de son frère, celui-ci affichant une mine des plus inquiètes. Une ombrelle sur son épaule, obscurcissant son visage, la jeune fille semblait éteinte. Le regard dans le vide, elle salua la duchesse venant d’arriver, sans grande joie. Toutefois un mince sourire aux lèvres se dessinant. Entreprenant de commencer les festivités, les minutes passèrent, longues aux yeux de la princesse. Elle s’ennuyait, et ne désirait pas rester ici plus longtemps. Elle ne se sentait pas bien, en présence de la duchesse Russe. Celle-ci lui ravivait ses souvenirs. Les souvenirs de cette soirée, qu’elle ne cessait de se repasser en boucle. Ses instants de bonheur, qu’elle craignait d’oublier. Elle se leva soudainement, les yeux amplis de tristesse. S’excusant, elle prétexta ne pas se sentir en grande forme, souhaitant regagner ses appartements afin de s’y reposer. Se détournant de son fauteuil, elle se retourna en direction du palais. Figée, elle écarquilla les yeux, les larmes montant doucement. Il était là, droit, devant elle.

•Ils restèrent immobiles, se fixant. Après lui avoir baisé la main, il l’emmena se rasseoir, prenant ainsi place à son côté. Il salua sa tante, lui offrant de belles paroles, et s’excusa auprès de Vladimir 1er de son retard. À partir de cette journée, les amants ne cessèrent de se voir. Plus souvent invitée à la cour, la duchesse se rapprocha petit à petit de ce qui allait surement être sa belle-nièce. Celle-ci, arrivant toujours à voiler sa grossesse aux yeux de tous. Les semaines passèrent, l’été prenait fin, tandis que le septième mois de gestation s’achevait. Le compte Pétrova rendait visite à la jeune femme près de quatre fois par semaine, et prenait un malin plaisir à courtiser la demoiselle. Qui, de son côté, était complètement sous le charme du jeune homme. Le souverain voyait déjà son enfant, portant le nom de Petrova, en ménage, et le rendant encore plus fier. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévue. Une journée de pluie froide, des orages, du vent en rafale. La princesse attendait la visite de son prétendant, à la fenêtre de sa chambre. Apercevant une calèche arriver dans l’allée, elle se précipita dans les escaliers. Ouvrant les grandes portes de palais, elle courut sous la pluie, en direction du véhicule. Elle était en souliers, et le sol était glissant. La chute ne put être évitée, et elle s’écroula le long des marches de l’escalier. Elle fut porté par le compte, jusqu’à sa chambre. La découverte était inévitable. Elle était alors enceinte de huit mois et demi. Les médecins passèrent la nuit à opérer, dans les appartements de la demoiselle, et finirent par mettre au monde l’enfant. Il s’agissait d’un garçon, un beau bébé, en bonne santé. Ce que l’on ne pouvait pas affirmer de sa mère, qui tomba dans un profond coma.

•Durant les semaines qui suivirent la mise au monde, Aleksei ne se réveilla pas. Demeurant dans son lit, telle une défunte. Fou de rage par tant de mystère, le souverain prit des mesures radicales. Il renvoya Khaliev Petrova en première ligne du front, décidé à ne plus jamais l’accepter dans sa cour. L’enfant, quant à lui, fut confié aux nourrisses du palais, sans que nom ne lui soit donné, considéré comme illégitime, simple batard. Puis, les jours passèrent, et la princesse reprit ses esprits. Sans avoir le temps de voir son nourrisson, elle fut bannit du palais pas Vladimir 1er, le temps de quelques années de réclusion et de repent. Emmenée par la duchesse Julianovitch, elle déménagea dans le manoir de celle-ci, dans la ville provinciale de Jigen. À exactement une heure et trente minutes de trajet de la cité de Saint-Pétersbourg. Elle fut séparée de son fils, privée de son père adoptif, coupée de son frère, arrachée à son amour. Elle avait tout perdue, et dût réapprendre à vivre, adopter un nouveau mode de vie, et faire le deuil de son passé. Elle n’avait que dix-huit ans lorsqu’elle eut de nouveau une santé digne de ce nom. Même si le moral n’y était pas encore. Elle souffrait, silencieusement. Plus d’un an s’était écoulé, et c’est au mois d’avril que Vladimir 1er fit un geste. Invitant la duchesse et sa fille à venir prendre le thé. Ce fut un après-midi charmant, dans le petit salon de palais. La duchesse, défendant Aleksei autant que possible auprès du souverain, lui contant ses efforts, ses succès et ses changements.

•Les années passèrent, et à l’âge de vingt ans, elle avait pleinement reprit ses attitudes d’autrefois. Elle vivait de nouveau au palais, retrouvant ses appartements, ses repères. Elle n’eut jamais le droit de voir son enfant, qui était encore élevée, quelque part dans une aile du château. Tout comme son frère ne fut jamais le même avec elle, inquiet des écarts et des secrets de sa jumelle. Elle avait cependant également changée, ne croyait plus au contes de fées. Elle était plus libre, sortait faire des apparitions en ville, profitait de sa vie. Manipulation, séduction, charme. Elle séduisait grand nombre de jeunes hommes, charmait les nobles, et se laissait désirer sans vergogne. Elle n’avait que faire des rumeurs, des fautes de conduite. Des désapprobations de la duchesse. Elle cherchait une source d’intérêt, dans sa vie. Personnes n’osaient dire de mal de la princesse tellement protégée du souverain. Quiconque laissait courir rumeurs se trouvait être arrêté. Mais la fille n’en avait pas conscience, et suivait un chemin bien sombre, tandis que son frère, lui, était déjà général militaire médaillé. Et c’est en s’obscurcissant que les jours d’Aleksei s’enchaînèrent. Ce fut un soir, rencontrant un amour oublié dans une taverne, que sa vie allait prendre une toute autre tournure. À quelques heures du jour de ses vingt et un ans.

•Il était là. En permission d’un soir, entre deux missions. Comme toutes les fois précédentes, la jeune femme en resta bouche bée. Elle avait bien évoluée. Son corps avait changé, et était des plus délicieux, parfaite aux yeux de beaucoup. Son visage, fin, angélique, était des plus magnifiques. Ses cheveux étaient d’un noir d’ébène, tombant sur ses épaules, soulignant ses formes. Ses yeux, d’un grenat éclatant, brûlant, profond. Pleine de charme et de charisme, peu d’individus lui résistaient. Il s’agissait de la demoiselle de la principauté, venant des hauts lieux de Saint-Pétersbourg, et elle était grandement respectée. Elle avait pris de l’assurance, et son sourire fut large, en apercevant le compte Petrova, adossé au mur de la taverne, un cigare aux lèvres. La dévisageant, il tomba dans la dépravation, l’espace d’un soir, écrasé par le poids de son envie, de son désir. Il était prisonnier de ses pulsions, et ne prit pas la peine de divulguer ses intentions, auprès de la jeune femme. La soirée fût longue, grossièrement arrosée d’alcool et de pêchers. Se terminant en embrassade dans l’une des chambres de l’auberge. La nuit parut interminable, et l’ouragan d’émotions, incontrôlable. Ils restèrent entrelacés, pendant des heures entières, le plaisir montant. Khaliev Petrova fut petit à petit prit de folie, sous le déchaînement de sensations. Serrant alors ses mains autour du cou d’Aleksei, il serra ses doigts autour de sa gorge. De plus en plus fort, il finit par lui couper le souffle. Impuissante, face à la force du militaire, elle étouffa, silencieusement, dans un puissant instant de plaisir. Mettant fin à la vie de la jeune femme.

•Prit de panique, il voulut faire croire à un assassinat, et entailla la jugulaire de la douce défunte. L’enroulant dans les draps, et la prit dans ses bras, arpentant les ruelles en plein milieu de la nuit. Il prit la fuite, la laissant se vider de son sang, lentement, dans la neige gelée, à la lisière d’un bois. Les draps dans lesquels elle était s’imprégnèrent de liquide rouge, la neige se teintant de rouge. Les lèvres posées sur le tissu humide, pendant des heures et des heures, et ne fut pas retrouvée. Ni par la duchesse, ni par le souverain. Elle fut portée disparue, et on finit par la croire morte. Des funérailles commémoratives furent organisées, et la patrie entra en deuil. Néanmoins, dans ce corps inanimé, se chamboulaient des sensations, des réactions des plus étranges. Les cellules n’étaient pas mortes, bien que le cœur ait cessé de battre. Le sang, tournant, mutant, se métamorphosant. L’ADN d’Aleksei était en train de changer, et sa carcasse était prise de douleurs atroces. Un feu ravageant ses entrailles, une plaie béante au milieu de sa cage thoracique. Elle aurait voulu hurler, si elle avait été consciente. Se tordre de douleur, se plier en quatre. La mort aurait été plus douce que cette souffrance, et elle demeurait impuissante. Les heures passèrent, les jours s’écoulèrent. Et exactement cinq jours après sa mort, le souffle lui revint. Prise de spasmes et de secousses, elle se releva, dans cette marre de neige ensanglantée. Sa gorge était en feu, sa soif était incontrôlable. Le jour de son anniversaire était passé depuis quarante-huit heures, et sans qu’elle ne comprenne exactement ce qu’il s’était passé, elle avait changée.

•Elle attira l’attention, lorsqu’elle arriva dans les rues de la cité. Sa robe blanche, entachée de sang. Ses cheveux, plus longs, et plus beaux que jamais. Ses yeux, brillants et luisants de leur couleur bordeaux plus intense et profond. Et enfin, sa peau, d’un blanc des plus pures, scintillante à la lumière du soleil, plus belle que jamais. Sa beauté était inégalable, et les regards ne cessés de s’attacher à elle. Retournant dans ses appartements, elle provoqua les cris de sa tutrice, choquée de revoir la jeune femme, qu’elle pensait morte. Et tandis qu’Aleksei reprenait doucement sa vie, elle ne s’attendait pas à tomber dans la souffrance et la folie. Un soir de printemps, alors qu’elle marchait dans un parc, en compagnie d’un beau jeune homme, une brise vint lui caresser l’odorat. La brûlure familière lui découpa la gorge, la poussant à se plier sous la douleur. Sautant à la gorge du jeune homme, elle finit par le vider complètement de son sang, plantant ses crocs dans sa chair, déchirant sa veine. C’est à partir de cet instant que ses capacités changèrent. Elle commença à avoir des élans de vitesse. Une force imbattable. Elle arrivait à percevoir chaque mouvement, chaque parole, chaque odeur à des kilomètres autour d’elle. Elle pouvait jouir de sa nouvelle puissance, si, en contrepartie, elle se nourrissait de sang. Elle n’était plus victime des besoins humains, n’avait plus besoin de dormir, de se laver, de se nourrir d’alimentations humaine. Elle était devenue un vampire. Son frère revint de la guerre, quelques années plus tard, alors âgé de vingt-deux ans. C’est à cet instant qu’il fut frappé par la maladie.

•Les années passèrent, et la belle profita pleinement de ses nouvelles capacités. Les humains ne remarquèrent rien, mise à part les nombreux meurtres ayant étaient recensés, dans la cité de Jigen. Mais personne ne soupçonna la charmante demoiselle, plus belle et élégante que jamais. Mais voilà, Aleksei ne vieillissait pas. Elle était devenue immortelle. Figée dans le temps, et à jamais jeune et fraîche. Des soupçons se portèrent sur l’étrangeté des choses, et elle dû se résoudre à prendre ses distances. Partie dans la ville de Moscou, elle se donna ainsi le nom de Noa Julianovitch, duchesse de province, afin de masquer son identité. Elle vécut ainsi pendant quelques temps, conviée aux bals, aux déjeuners, ainsi qu’aux festins de la haute société Moscovite. Mais à la veille de ses trente-quatre ans, une idée lui vint à l’esprit. Une envie qu’elle ne put se résoudre à ignorer. C’est alors en bouclant son sac de voyage qu’elle prit le train, en direction de son ancien lieu de résidence. Le palais du souverain de Russie, son père adoptif. Elle n’avait que faire de cet homme. Celui qui l’avait chérie, pour ensuite la jeter, sans aucuns regrets. Non, elle ne revenait pas pour lui, mais pour voir un autre individu. Son fils. Il devait alors être âgé de dix-neuf ans, et être un jeune homme bien élevé, héritier au trône. Autant qu’elle avait pu l’être, autrefois. En pleine nuit, elle pénétra sans difficultés dans les appartements de sa progéniture. Il était allongé, dans son lit, dormant paisiblement. Il était devenu un homme des plus magnifiques. Un charisme incroyable, un charme fou. Il avait hérité de l’apparence de sa mère. De ses cheveux noirs, et ténébreux. Sa peau pale, et pure. Ainsi que ses yeux rouges, et inquiétants. Il était d’une beauté peu commune.

•Disparaissant dans les rues de la cité, elle décida de ne pas s’annoncer, et de rester de façon anonyme. Arpentant les soirées mondaines, elle était désireuse d’en apprendre plus sur sa progéniture. Et ne fut pas le moins du monde surprise d’apprendre qu’il était devenu le même homme que son père. Il était un grand séducteur, apprécié de tous et de toutes. Un futur prince des plus prometteurs, adulé par Vladimir 1er du nom. Son avenir était assuré, et en femme mature et raisonnable, Akeksei prit la décision de ne jamais le rencontrer. Elle ne se serait jamais pardonnée de lui infliger le choque de leur rencontre. Mais voilà, comme le hasard fait bien les choses, c’est avec assurance qu’il fit son entrée dans la réception. Elle se présenta sous le nom de la comtesse Julianovitch, cousine éloignée de la duchesse. Elle tenta de l’éviter le plus possible, n’échangeant que quelques mots avec son fils. Mais se séparer de lui fut surement l’épreuve la plus dure qu’elle eut à affronter, et décida donc de repartir dans sa résidence, à Moscou. Elle tenta de l’oublier, d’effacer ce visage de son esprit. Mais comme les nouvelles vont vite, elle apprit rapidement la maladie soudaine du prince. Il était mourant, et était tombé dans la fièvre et la douleur. Jamais le vampire n’aurait pu imaginer qu’elle en était la cause. Elle avait déclenché les pouvoirs de son fils, et avait réveillé le hunter qui sommeillé en lui depuis sa naissance. Tout comme son oncle, Nikolai, également hunter.

•Quelques années plus tard, les vampires furent découverts, les loups-garou également. Les hunters se firent entendre, et la lutte commença dans les années mille-deux-cents trente-quatre. Démasquée, Aleksei fut contrainte de voyager dans le pays, de plus en plus meurtrière et haineuse. Une réputation se créa autour de la jeune femme, et celle-ci fut ainsi surnommer la veuve noire. Les siècles passèrent, et elle crut en la mort de son fils. Mais elle n’aurait jamais cru l’apercevoir, dans les rues de Jigen, à la tête d’un bataillon de hunters. Il n’avait pas vieillit, et elle en conclu que son don était lié à l’immortalité. Quant à elle, en grande joueuse, avait créé une vingtaine de vampires, rendant la ville plus dangereuse que jamais. Elle fit en sorte de ne jamais se faire démasquer par son fils, et attendit qu’il parte pour la France, avant de recommencer ses actions criminelles. Les siècles continuèrent de s’écouler, tandis que les combats se faisaient plus ensanglantés que jamais. Et c’est alors, qu’en mille-six-cents quatorze qu’elle fut enfermée, avec la plupart des autres vampires et loups-garou du monde, dans la ville du Night Jigen. Contrainte, pendant plus de cinq-cents ans, à se nourrir de sang animal. S’ennuyant, se lassant, et réfléchissant à la manière de sortir de cet endroit, des plus maussades. Elle fut celle qui mena la guerre contre leur ennemis, et maintint sa race en vie et plus forte que jamais. Créant maisons rassemblant les vampires les plus forts et anciens, luttant contre les loups-garou les plus dangereux. Pleine de rancœur, elle fut le premier vampire à sortir du Night Jigen, lors de l’explosion des dimensions, prête à faire un massacre.
Don : Manipulation de l'ombre.

•Cette ombre. Froide, sinistre. Rampante, grimpante. Omniprésente, effrayante. La connais-tu ? Tout le monde la connaît. Un papillon, un voile. Elle est partout. Fumée, d’un noir ébène, mâte, stridente. Onyx brisée, miroir corbeau. Plus de reflet. Un cri ? Surement. Une larme ? Non, plusieurs. Le silence… Un souffle, une aspiration. Et tout reprend. Se diffusant dans la pièce, dans ses murs, ses plafonds. Et même en toi, poison dans ton sang. Perfidie de ton âme, cœur de tes songes. Laisses-toi faire… Prends ma main, suis-moi. Plus profond. Ne te retournes pas, Tu ne verrais que le néant, vide, sombre. Il n’y a pas de lumière, pas d’échappatoire. Pas plus qu’il n’y a d’espoir. Et tandis que tu te noies, je t’offre mon plus beau sourire. Dans ton agonie, tu discernes qui t’as tendu la main. Moi, l’ombre. La noirceur… Les ténèbres.

•Un simple contact, et la victime est infectée. Des marques noires apparaissant sur le corps de celle-ci. Ce n'est pas du poison, ce n'est pas du venin. C'est plus sombre, c'est l'ombre. Elle affecte la santé physique, et également celle de l'esprit. Les ténèbres imprègnent ceux qu'Aleksei choisit, rendant la cible sous son contrôle. Contraint de faire ce qu'elle lui ordonne, se sentant obliger de la défendre, de protéger ses intérêts. tel un asservissement. Pour un court lapse de temps seulement. Tandis qu'elle peut également guérir et rendre sa liberté à qui elle le souhaite.

•Elle est également capable de matérialiser les ténèbres existant en elle par des ombres coupantes, des lames et piques acérés, des fouets tranchant, ou encore de faire apparaître une brume noire autour d'elle, où elle seule peut voir à travers. Il est cependant dangereux pour elle d'utiliser ses différentes habilités et attaques, plus elle y fera appel, plus des coupures, plaies noires, se manifesteront sur ses bras, ses jambes, son visage, marque de l'ombre tentant de prendre le dessus sur son esprit.
L’ombre, si vaste. Elle s'y perd constamment, et c’est pourtant là qu'elle vit. Qu'elle est née, qu'elle mourra. Seule, si seule. La solitude même l’a bercée. Elle s'y fait, malgré ses larmes, son manque. L’écho de son être résonne, encore et toujours, sans fin. Unique bruit environnant, le cœur de l’entendement. Taciturne, elle observe le monde, d’un œil sans faille, sans tolérance. Vide, tellement vide. La lumière ne lui est pas conseillée. Elle lui brûlerait les yeux. Et pourtant, cette fascination qu'elle à, pour la pureté d’un blanc immaculé.

La folie, sa plus fidèle amie. Elle la conseille, la protège. Elle qui est le fruit de son esprit, perverti par les ténèbres. Elle entend sa voix. Elle lui murmure de douces paroles. La charme, la veux. Lui en veux. Muette quand elle aurai besoin d’elle. Omniprésente quand le poids de l’ombre la surpasse. Elle aimerait connaître ce qu’est la raison, la logique. Pas la dépression dans laquelle elle baigne. Son esprit est atteint, infecté. Son instabilité mentale, surpassant l’entendement. Son âme n’est que ténèbres, prisonnière des miroirs.

Le silence, son armistice. Le repos que la noirceur lui accorde. Se reflète en elle. Inexpressive, en permanence. On ne peut plus taciturne. Elle ne s’exprime pas. Reste des heures, muette, sans mot dire. Elle ne veux pas s’exprimer. Révéler ses secrets ? Jamais. Elle est connue, vue de partout, et pourtant si mystérieuse. Une énigme, cachée derrière un masque de fumée. Une poudre noire sur les yeux, paillettes scintillantes. Elle est crainte, elle est icône. L’image des ténèbres, la représentation de l’ombre, du silence.

La sagesse, celle qui lui permet de rester fréquentable. Lui permet de comprendre son prochain, faire la part des choses. Si l’ombre n’avait pas été présente, elle aurait été une bonne personne. Si son cœur n’était pas aussi noir que la noirceur elle même. Si son âme n’était pas empoisonnée. Elle aurait été quelqu'un de pure. Maturité qui emplit son être, l’expérience des années qui lui permet de maîtriser les ténèbres. Un peu plus. À chaque instant. Elle vit depuis la vie. Elle a mûrie. Elle a évoluée, et grandie. Au fond... Elle est aimable.

La manipulation, sa meilleure amie. Son héroïne. Elle ne peut s'en passer, s'en libérer. Une partie d'elle, de son essence. Jamais on ne lui refuse une demande, jamais on ne lui barre la route. Aucunes limites imposées. Une issue de secours, quand il n'y en a plus, sa dernière chance lorsque tout semble perdue. Un jeu, à ses yeux, un loisir à l'intérêt certain. La séduction rajoutant une touche de piment à ses amusements. Sa voix feutrée, son rire cristallin. Elle attire alors qu'elle devrait terrifier.

La maturité, son porte parole, son drapeau. Elle connait le sens des responsabilités, elle connait les risques et les erreurs de la vie. Elle se souvient de ces erreurs qui lui ont coûté bien plus que la vie. Elle sais se battre, elle a été contrainte d'apprendre. Elle est fière, fière de ce qu'elle est, et elle le fait ressentir. Une aura supérieure, quelque chose qu'on ne peux contester.

La peine, sa faiblesse. Ses souvenirs, réanimant Ses peurs les plus profondes. Elle pleure silencieusement, certaines personnes, certains instants. Elle le cache, elle est distante, directe et franche. Elle attaque là où ça fait mal, dans l'espoir que sa propre douleur s'estompe. Elle se meurt face à cette plaie béante dans sa cage thoracique, brûlante, acide. Au fond d'elle réside une grande peine, un feu fumant.

×××

Mais il y a une autre facette de sa personne qu'il faut connaître. Lorsque la belle présente une carence, un manque. Lorsqu'elle ne s'est pas assez abreuvée, il y des risques à prendre en compte. Le risque d'une crise. Le risque d'un massacre. Elle perd tout contrôle, et devient la prédatrice des plus dangereuses au monde. Une machine à tuer, un monstre. Si vous la croisée, qu'elle vous regarde, de ses yeux rouges cramoisie, sans lueur, la seule chose à faire pour vous est d'accepter votre mort imminente. Douloureuse, lente, la plus atroce.

Ce qu'elle aime ? La calme. Les endroits paisibles. Elle aime la neige, plus que tout. Elle se sent bien, sous une tonne de pulls, sous un ciel enneigé, avec une température plus que négative. Elle appréciera également d'être devant un bon feu de cheminé, à bouquiner, à écouter de la musique, en buvant une bonne tasse de sang frais. Elle aime également Paris. Il s'agit de l'une de ses villes favorites. Elle aime marcher sur les grands boulevards, passer devant les grandes enseignes lumineuse, bondées de monde, sentir le sang frais, à porter de crocs. Si elle pouvait avoir un don, elle choisirait celui de l'invisibilité. Pouvoir regarder le monde évoluer, sans être vu. Il faut savoir qu'Aleksei à un vice, le sang humain. Parfois tombant dans la dépravation, elle passe son temps à la recherche d'un sang plus délicieux que le précédent, ou en de séduire un pauvre humain, qui a eu le malheur d'être un peu trop délicieux.

Elle s'est longtemps laissé aller à sa nature vraie, tuant sans vergogne, sans pitié, des dizaines d'humains innocents. Séduisant et manipulant pour son propre intérêt, ne pensant qu'à sa personne. Elle avait même finit par se faire une réputation, en Russie. On la surnomma la veuve, la veuve noire. Discrète, mais ne laissant pas de deuxième chance. Pendant des centaines d'années, les corps s'entassèrent, les crimes s’enchaînèrent, et la culpabilité survint. Laissant ensuite place au doute, et au remise en question. Elle tenta alors de se battre pour son humanité. Réduisant considérablement ses victimes, elle continua tout de même à se nourrir de sang humain, ne supportant pas le sang animal. Elle sera cependant une personne digne de confiance, si elle vous estime un minimum, et voit qui vous êtes réellement.

Physique, petite description, 300 mots posey.

Aleksei Von Lyovitch › « I remember the moment it all started »

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